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Alzheimer : comment gérer le comportement d’un proche ?

Date : 19 Avr 24
La maladie d’Alzheimer, qui est la forme la plus courante de démence, affecte non seulement la mémoire d'une personne mais également son comportement. Les changements comportementaux peuvent être parmi les aspects les plus difficiles de la maladie, non seulement pour la personne atteinte mais aussi pour ses proches. Ces changements peuvent inclure des sautes d'humeur, de la confusion, de l'agitation, des comportements agressifs, ou encore des changements de personnalité.
Le comportement d'une personne touchée par alzheimer

Les perturbations de la mémoire et les troubles de la reconnaissance chez les patients atteints d’Alzheimer peuvent entraîner une grande confusion et de la peur, ce qui peut à son tour provoquer de l’irritabilité ou de l’agressivité. Ces émotions sont souvent une réponse à la perte de contrôle sur leur environnement et sur eux-mêmes. Par exemple, un proche peut ne pas reconnaître un membre de sa famille et réagir avec hostilité…

Stratégies pour gérer le comportement

Adapter l’environnementalzheimer-guide-pour-proches

Un environnement sûr et confortable peut jouer un rôle crucial dans la gestion des comportements problématiques. Réduire le désordre et éliminer les objets dangereux peut aider à prévenir les accidents et à diminuer l’anxiété. L’utilisation de couleurs vives et de signalisations peut aussi aider à orienter le patient dans sa maison.

Communiquer efficacement

La communication est fondamentale dans la gestion du comportement d’un proche atteint d’Alzheimer. Il est important de parler calmement, de manière simple et directe. Utiliser des phrases courtes et des mots familiers peut faciliter la compréhension. Il est aussi essentiel de maintenir un contact visuel et d’utiliser des gestes pour aider à la communication.

Gérer les crises de comportement

Il arrive que les comportements deviennent particulièrement difficiles à gérer, notamment en fin de journée, un phénomène souvent appelé « sundowning » en anglais. Pendant ces périodes, il est important de rester calme et patient. Il peut être utile de détourner l’attention vers une activité apaisante ou vers un sujet de conversation agréable. Parfois, il peut être nécessaire de consulter un professionnel de santé pour discuter de l’usage de médicaments ou d’autres stratégies pour gérer les comportements sévères.

Établir une routine quotidienne

Maintenir une routine quotidienne peut aider à réduire l’anxiété des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les routines offrent un sentiment de prévisibilité et de sécurité et peuvent aider à minimiser la confusion. Il est important de structurer les journées de manière à ce qu’elles soient prévisibles mais flexibles, en tenant compte des bons et des mauvais jours.

Si la personne est toujours à son domicile, l’entourage ne peut parfois être présent 24h/24 auprès de la personne en difficulté, qui aura alors du mal à gérer cette routine. Le recours à une aide extérieure peut alors être la meilleure manière de répondre à ce défi – soit par une présence continue, pour les cas les plus aigüs, soit par des interventions rythmant la journée pour les « rendez-vous » les plus importants du quotidien : lever et toilette, repas, coucher…

Le rôle difficile des aidants

Prendre soin de soi

S’occuper d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est physiquement et émotionnellement épuisant. Il est crucial que les soignants prennent également soin d’eux-mêmes. Cela peut inclure le fait de maintenir des activités sociales, de prendre du temps pour soi et, si nécessaire, de chercher un soutien professionnel pour gérer le stress et les émotions.

Rechercher du soutienalzheimer-se-faire-aider

Il existe de nombreuses ressources et groupes de soutien pour les personnes s’occupant de proches atteints d’Alzheimer. Ces groupes peuvent offrir des conseils pratiques, un soutien émotionnel et des stratégies de gestion du stress. Le partage d’expériences avec d’autres personnes dans la même situation peut être extrêmement réconfortant et instructif.

Ce soutien consiste également à être soulagé d’un certain nombre de poids, comme nous l’avons évoqué plus haut, par le recours à des professionnels venant assurer une partie des têches et de l’accompagnement.

Ppur conclure, la gestion du comportement d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer nécessite patience, compassion et compréhension. Bien que ce soit un défi, il est possible de gérer efficacement ces comportements en adaptant l’environnement, en établissant des routines, en communiquant efficacement et en prenant soin de soi en tant que soignant. Il est également vital de se rappeler que derrière les comportements difficiles, il y a une personne qui a besoin de compréhension et de soutien. Les soignants ne doivent pas hésiter à chercher de l’aide et à utiliser les ressources disponibles pour eux et pour leur proche.

Nos conseillères sont à votre disposition pour évaluer vos besoins ou les besoins de votre proche afin d’étudier les meilleures solutions d’accompagnement que nous pouvons proposer.

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